Action sociale

Une nouvelle conseillère de service social

Actualité
Modifié le
01/03/2024
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Le saviez-vous ? Depuis le 1er septembre 2023, le service de l'Action sociale a accueilli Stéphanie Marsac-Marthon, Conseillère technique nationale de service social, en remplacement de Marie-Cécile Bellevue. A l'occasion de son arrivée, Stéphanie nous parle de son parcours et d'une nouvelle prestation d'aide aux aidants mise en place par ASIC. Consultez vite son portrait !

 

Bonjour Stéphanie, vous venez de prendre vos fonctions. Racontez-nous votre parcours en quelques mots.

J’ai pris mes fonctions au bureau de l’action sociale individuelle et collective (ASIC), en qualité de conseillère technique de service social, le 1er septembre 2023. Je remplace Marie-Cécile Bellevue, qui a pendant des années, œuvré pour la politique d’action sociale de la DGAC et de Météo-France et a beaucoup contribué au développement et à la structuration du service social.

Avant d’arriver à la DGAC, j’ai occupé le poste de conseillère socio-éducative à la sous-direction de la qualité de vie au travail de la préfecture de Police de Paris et toujours dans la fonction publique, au conseil départemental des Hauts de Seine, sur des services de droit commun, en tant qu’assistante sociale d’abord puis en tant responsable d’équipes.

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre poste, quelles sont vos missions au sein d'ASIC ?

J’ai deux missions principales : contribuer à l’élaboration de la politique d’action sociale et organiser le service social des agents et retraités de la DGAC et de Météo-France. 

Ces missions s’exercent évidemment en collaboration avec les différents partenaires (organisations syndicales, personnel médico-social, managers) et acteurs dans les ressources humaines. Je suis amenée à conseiller sur les questions d’ordre social et à gérer la Commission Nationale d’aide aux personnes en situation de Handicap et d’aide au répit. Je participe également à différents groupes de travail et instances nationales du dialogue social (CCAS, FS du CSA-R…).

Dans ce contexte, les données de l’activité des assistantes sociales et les informations qu’elles font remonter sont d’importants outils d’analyse des besoins des agents et des retraités. 

L’autre volet de mon cadre d’intervention est la coordination et l’animation du réseau des assistantes de service social (ASS), qui exercent leurs missions sur l’ensemble du territoire métropolitain et en outre-mer. Fort de 21 professionnelles, ce réseau est engagé auprès des personnels actifs et retraités de la DGAC, de Météo-France et de l’ENAC, de leurs ayants droits et de leurs ayants cause. Les ASS participent à l’amélioration des conditions de vie professionnelles et personnelles par des actions de prévention et des accompagnements individuels.

Elles peuvent être sollicitées aussi bien pour des raisons d’ordre familial, locatif, financier ou professionnel. Elles travaillent en collaboration avec de multiples partenaires internes (CSR, managers, service des ressources humaines et gestionnaires, service médical, CLAS, les associations…) et des organismes externes comme les préfectures, les conseils départementaux, les caisses d'allocations familiales. Leur connaissance du terrain et leur évaluation des besoins sont donc très précieuses pour le bureau.

 

Quelles sont, à vos yeux, les qualités indispensables pour exercer votre métier ?

Il faut, à mon sens, détenir des compétences techniques, méthodologiques et organisationnelles nécessaires pour mener à bien les missions de conseillère de service social. En service social du personnel, elles se construisent notamment grâce aux connaissances que l’on acquiert, sur les organisations de travail, les métiers, les équipes. Il faut savoir être curieux, vouloir découvrir, comprendre, apprendre des autres et s’y intéresser.

Ces compétences doivent s’accompagner, selon moi, de qualités humaines, telles que la bienveillance, l’écoute et la discrétion.

 

Qu'est-ce qui vous anime dans ce poste ?

Je suis convaincue que l’action sociale au sein du milieu professionnel est un puissant levier d’amélioration de la qualité de vie, tant pour les agents actifs que pour les agents retraités de la DGAC et à Météo-France, avec une politique d’action sociale ambitieuse, des partenaires sociaux très volontaires et un réseau d’assistantes de service social impliqué et motivé. 

En intégrant ce poste, je souhaite m’inscrire dans cette dynamique : poursuivre bien sûr les travaux engagés et aussi conforter l’implication et la place du réseau des assistantes sociales dans les systèmes collaboratifs et partenariaux au sein de la DGAC et de Météo-France.

Je suis également surprise par la richesse des informations disponibles sur le portail de l’action sociale, Alpha Sierra. Ce portail est une mine d’or en termes d’informations pour tous les agents, actifs ou retraités. Quel que soit l’âge ou la situation familiale, nous pouvons tous être amenés à avoir besoin de prestations sociales, d’être informés sur quel dispositif nous pouvons avoir accès tant au niveau national qu’au niveau local avec les CSR.

 

Pouvez-vous nous parler de vos projets en cours ?

Je souhaite pouvoir rencontrer rapidement les agents sur leur site, en région, ainsi que les assistantes sociales du réseau pour instaurer une relation et être à l’écoute de leurs besoins, de leurs attentes. Cela me permettra aussi de me familiariser avec les problématiques auxquelles les assistances sociales font face localement. 

De même, je rencontre actuellement les nombreux acteurs du soutien (bureau des affaires médicales, mission accompagnement, psychologues…).

Mes missions sont très diverses, ainsi que leur champ d’application. Aussi je m’appuierai sur ces rencontres et mes échanges avec les différents partenaires pour établir un diagnostic, avoir une vision à moyens et longs termes et ainsi être en mesure de pouvoir proposer de nouvelles actions afin de conforter le rôle des assistantes de service social dans l’organisation de travail. 

Mais je vais d’ores et déjà m’impliquer dans les nombreux projets existants !

Pour les futurs retraités par exemple, je participerai, en collaboration avec les services de formation, aux sessions d’informations qui leurs sont dédiées. Au sein de la commission vie sociale du CCAS, je vais aussi travailler à l’élaboration d’un livret à leur destination.

En 2024, je co-animerai également les sessions de formation des membres des commissions d’aides financières des différents CLAS.

Sur le volet prestation sociale je suivrai notamment la mise en œuvre expérimentale de « l’aide au répit », destinée à des familles confrontées à la prise en charge d’un proche jeune ou âgé, en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Je souhaite également participer à la réflexion menée par la commission vie sociale du CCAS sur le soutien à la scolarité et aux solutions d’aide qui pourraient être proposées aux parents.

 

À propos de la prestation d'aide aux aidants, pouvez-vous nous en dire davantage sur cette nouvelle prestation ?

Il s’agit d’une prestation qui s’inscrit dans le cadre du plan pour l’égalité Femmes/Hommes. Celle-ci s’adresse aux bénéficiaires de l’action sociale, qu’ils soient aidants ou aidés.

L’ « aide au répit » a été pensée et coconstruite dans le cadre d’un groupe de travail initié par le CCAS, regroupant des membres du bureau ASIC dont la conseillère technique de service social, des assistantes sociales, un représentant de l’ANAFACEM et des représentants du personnel.

Le quotidien d’un aidant est particulièrement lourd et cette prestation a pour but de lui permettre de s’accorder un peu de répit par la participation aux frais de prise en charge de la personne aidée en son absence ; aux frais de séjour en vacances dédié aux aidants et aidés et aux frais d’accueil temporaire de la personne aidée.

Cette prestation, d’un montant forfaitaire annuel de 540 euros, est mise en œuvre à titre expérimental depuis le mois de septembre 2023.

J’engage toutes les personnes qui se sentent concernées à consulter le portail de l’action sociale et de la DGAC, Alpha-Sierra car elles y trouveront des informations détaillées sur cette prestation (et bien d’autres encore sur l’action sociale !) ainsi que les coordonnées de leur assistante sociale. C’est elle, en effet, qui sera chargée de l’instruction de la demande étudiée ensuite par la commission nationale handicap et d’aide au répit (CNHR). 

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SG/SDCRH-ASIC
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Stéphanie Marsac-Marthon
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